samedi 25 septembre 2010

Stage Obé avec Carmen Bennett (Montigny-les-Metz)











Une Championne du Monde à Montigny!!!
Ca faisait depuis le tout début de l'année que j'étais inscrit à ce stage. J'avais déjà râté celui de l'année dernière avec Gabriela Cenderelli, pas question de râter celui-là.
Deux jours et demi avec Carmen Bennett, çà semble déjà intéressant sur le papier. Quand tu y es, c'est encore mieux.
Forcémment, çà s'est passé au club de Montigny-les-Metz avec pour organisateur, le coordinateur de la zone Grand-Est, Philippe Schmisser. Philippe, outre son palmarès de conducteur avec le schnauzer Ray-Man, multifinaliste des championnats de France et du Monde, c'est un véritable moteur pour l'Obé en Lorraine et au delà. Force est de constater qu'il assume pleinement ses responsabilités parce que c'est environ un stage par an qui se déroule à Montigny, et que l'on a régulièrement l'occasion d'aller y voir un Sélectif. Sans parler de sa disponibilité pour tout les obéissistes qui en ont besoin.
Bien-sûr, son épouse Françoise et sa fille Audrey (tel père, telle fille) ne ménagent pas non-plus leur peine.
Cette année, les stagiaires que nous étions avons bénéficié d'un acceuil rare. Ambiance détendue, souriante et sympa, petit-déj' convivial tous ensemble, bonne bouffe avec mention spéciale pour le dimanche et un très chouette buffet froid et pour finir le week-end, un vin d'honneur de chez "vin d'honneur".
Mais bon... on est pas venu là que pour bouffer et picoler!!!
Donc au programme du vendredi après-midi: les bases de la méthode Benett.
Bien-sûr, le baratin d'introduction sur la hiérarchie, la meute et toute la rengaine qui prend trop de temps à chaque stage. Mais là, on passe vite là-dessus.
D'entrée, on pose les jalons: on est là pour parler d'Obé, de compétition, de haut-niveau avec des chiens faits pour ou à peu près.
Exit le politiquement correct, on sait mettre une torgnole au chien lorsque c'est nécessaire et justifié, on rejette l'école du chiot (contre-nature) et on se moque bien de la sacro-sainte méthode naturelle. D'ailleurs, un formateur CNEAC qui assistait à se stage m'a dit en riant: "mais comment, moi, je pourrais dire à mes stagiaires: Foutez-lui en une!!!???"
On parle surtout de "bulles de décompression" (du moins, c'est comme çà que moi j'appelle çà) entre chaque phase d'exercice. Toujours faire attention à avoir un chien libéré de tout stress et de toute excès de motivation ou d'exitation, pour plus de zen et donc de précision dans la réalisation des exercices. L'exemple de son Blitz, "Champion de Monde à 20cm" est le meilleur moyen de faire passer ce message.
Exit aussi la notion de vitesse, qui vient naturellement une fois que le chien est libéré de toute émotion parasite. Eh... on a pas dit qu'on faisait de l'Obé avec un molosse de 60kg, hein!!!
Une attention toute particulière à l'utilisation de la bouffe ou de la balle comme leurre au début de la mise en place de l'exercice puis très très rapidemment comme une promesse et/ou une récompense... et comme toujours, une fois seuleument que le chien s'est détendu.
La mise en place d'une relation forte entre titi et son papa (ou sa maman), favorisée par une hiérarchie bien installée, et qui donne au chien la "fierté" de voir son chef le valoriser dans les bons moments ("le paradis") ou au contraire de lui faire vivre "l'enfer" dans les mauvais moments (une fois bien sûr que l'exercice est acquis).
Sur ce même principe de base, l'importance de la confiance que le chien a en son maître et que celui-çi ne doit pas trahir en ne lui imposant pas des choses plus difficiles que d'habitude, en tous cas pas sans lui apporter son aide.
Puis 2 jours de travail pratique sur le terrain avec 12 chiens ou tous les exercices ont été abordés dans la plupart de leurs phases, des absences jusqu'aux positions, en passant par le bloquage du rappel, le dirrectionnel et une démonstration magistrale de l'odorat sur un chien qui ne l'avait jamais fait.
Carmen est une folle!!! Elle passe chien sur chien en prenant le temps de mettre chacun d'eux dans les conditions optimales pour le travail (mettre des chiens complètement flippés en confiance pour aborder chaque exercice et recommencer sans cesse...) alors que même les organisateurs et les stagiaires qui en prennent plein la tête prient pour qu'elle s'arrête, ne serait-ce que le temps d'aller boire un café ou de fumer une clope.
Et de se lever de table pour aller coacher le premier mec qui décide de faire 3 bricoles avec son chien sur le terrain.
Carmen n'est pas née en France et du fait, utilise la langue française avec quelques hésitations (un chien est un "chein"). Mais çà ne l'empêche pas d'être pédagogue. A moins qu'elle n'arrive tout simplement à captiver son auditoire par son humour, ses doigts d'honneur ("le chein il vous fait çà avec les 4 pattes en l'air"), ses "good boy", ses "good girl", ses "zalope", ses claques derrière la tête des stagiaires...
Une énergie débordante pour une dame de 65 ans, ou peut-être tout simplement la passion qui repousse les limites de la fatigue... mais le dimanche soir, elle était vannée, lessivée, elle avait fait son show avec beaucoup de générosité et au moins autant d'humilité.
J'ai dû payé une soixantaine d'euros... enfin, je ne sais plus trop. Toujours est-il qu'entre la qualité de l'acceuil du club organisateur et la qualité du stage de Carmen Bennet... ben c'était donné.
Ce stage restera une expérience à laquelle je me réfèrerai régulièrement. Bien-sûr, l'Obé n'est pas une discipline que je pratique en ce moment et ce que j'ai appris ce week-end ne s'applique pas forcémment, ni au Ring, ni au Pistage, mais quand j'aurai décidé de refaire de l'Obé avec un "chein", çà ira tout seul et il sera vite champion du monde lui aussi... comment çà je rêve???
Ce qui est sûr, c'est que la plupart de ceux qui ont assisté à ce stage (et je ne prends pas trop de risque à parler pour l'écrasante majorité) en sont ressortis plus aguerris. Je sais que certains ont même eu pour leur 1er entraînement d'après-stage une longue discussion avec les membres de leurs équipes afin de rediscuter des méthodes de travail à conserver ou à révolutionner.

jeudi 16 septembre 2010

Retour au pays pour Evans























Besoin de prendre l'air un petit peu...
Invité à la crémaillère de Marie qui n'a finalement pas eu lieu pour diverses raisons, je suis descendu quand-même.
Arrivé samedi en fin d'après-midi avec Evans qui a retrouvé sa môman et rencontré pour la première fois sa cousine (p'tite fillote du terrrrrrible Indy des Côteaux du Petit Gris par Thoas Indy des Chasseurs d'Ombre), rien n'était spécialement prévu pour la soirée.

Mais en Bauges, il n'y a pas besoin d'être invité pour se pointer à une soirée. Que tu connaisses ou non du monde, tout le monde semble s'en foutre et avec 3 pauvres parts de quiche ou de pizzas de la veille, tu as accès à toutes les réjouissances, alcools divers, couscous, soupe de légumes etc etc.

Un chalet de skieurs perdu dans la montagne qui sert de salle des fêtes en été. Pas besoin de se bousculer pour réserver, ce sont pas moins de 4 anniversaires qui se déroulaient ce soir là en même temps, tous ensemble.

Jeunes originaux cheveulus, grands balaizes tatoués, retraités dynamiques, vieux barbus baujus, jeunes filles bohèmes... toute une faune variée réunie autour d'un groupe improvisé composé d'un guitariste, d'une accordéoniste, d'une chanteuse, d'un flûtiste et d'un pianiste qui jouent tous sur des instruments pourris des airs de musique traditionelle mexicaine. Ca danse, çà tape dans les mains, çà chante et çà crie, un pétard tourne et quelques gobelets en plastique dur remplis d'une eau de vie locale passe de lèvres en lèvres. De toutes façons, avec un tel degré d'alcool, il n'y aucun espoir pour les microbes...

En Bauges, même les flics sont cool et ont eu la présence d'esprit de ne pas nous faire souffler ce soir là, se contentant d'un petit tour du véhicule, comme si vraiment le but de leur sortie un samedi soir après une heure du mat' était juste de faire le contrôle des papiers et de l'état des voitures qu'ils arrêtaient...
La politique du chiffre ne serait-elle pas encore arrivée jusque là??? Quel dépaysement!!!
Je n'avais vraiment pas prévu de participer à une journée "beauté". J'aurais mille fois préféré celle de "travail" prévue précédemment mais annulée à cause du manque de participants (quand je vous disais que les beauceronniers ne sont pas des utilisateurs dans l'âme). Je suis descendu ce week-end là par hazard, à cause d'une putain de crémaillère elle aussi annulée. Mais je me suis prêté avec plaisir et curiosité au jeu de cette initiation à la présentation en expo, organisée par la délégation Rhônes-Alpes (Beaucerons des Alpes) dont Marie est déléguée adjointe, animée par Ludivine Boulay (des Feux de l'Ange) et Alain Laissus (délégué de la zone, éleveur sous l'affixe de la Négresse, propriétaire et producteur du superbe Turbo, mais surtout HANDLER avec toutes les lettres en majuscule dans le monde du beauce).
Une journée sympa qui commença par une bouffe au resto (on commence par la fin???) et une après-midi sympa.
D'un point de vue strictement cyno, Evans amble, même Alain n'a rien pu y faire... voilà!!!
Mais on découvre quelquechose que l'on ne connait pas et c'est interessant.
Alors évidemment, quand tu as un chien qui ne tient pas une seule petite minute en place, qui fout le bordel autant qu'il le peut et que c'est le seul (à l'exception d'une de ses tatas de la même affixe...) d'entres tous les autres, que ton chien en plus ne fait qu'ambler et que même "the handler" n'arrive pas à lui mettre des allures correctes, ben tu passes pour un naze auprès des néophytes.
Et puis tu profites du terrain, à la fin de la séance pour faire un peu de plat, et là...
Au programme du lundi: réveil assez tôt, une bonne balade avec Evans au pays des loups et sans le reste de la famille, 2 pistes à flanc de montagne, une tartiflette à midi (au resto svp), une sieste et re-2 pistes en soirée avant de croiser Marie qui revient du boulot en m'annonçant qu'on était invité à l'apéro... apéro-dînatoire avec les spécialités fromagères du coin et le juke-box grateux de samedi soir accompagné d'un rasta suisse-aryen (drôle de mélange!!!) à l'accordéon pour une soirée valse-musette.
Puis retour le mardi pour ne pas être trop en retard pour l'entrainement, avec un sourire au photographe sur le bord de l'autoroute.
Un week-end bien rafraîchissant, original et authentique qui m'a rappelé de vieux séjours dans le Massif Central et certaines soirées d'une époque révolue, du temps ou l'on rentrait presque cent personnes dans une ferme équestre et qu'on était 3 groupes à se relayer pour assurer l'ambiance.

mercredi 15 septembre 2010

"Beauté", "travail" ou "beau et bon"???

Pas encore le moment de parler du Championnat de Lorraine d'Obé. J'attends la vidéo de mon Brevet pour la mettre sur ce blog si j'y arrive. Pas non-plus le moment de parler de mon week-end dans les Bauges, chez Marie. Encore besoin d'essayer de sortir les quelques photos que j'ai pris afin de les mettre sur mon pc, s'il y en a qui valent la peine.

Vous l'aurez compris: la technologie... je rame.



Venons-en au sujet qui m'intéresse.

Le magazine Sans-Laisse dans son édition de juillet-août nous a fait un bel article sur nos chiens à vache. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il leur consacre quelques pages toujours sympas.

Sympa d'avoir receuilli les quelques mots de Daniel Barde, grand môsieur pour tout ce qu'il fait pour l'utilisation ou Frédéric Aubry, utilisateur nouvellement élu au comité du CAB et dont le parcours cyno reste une référence.

Quant aux quelques lignes accordées à Joël Ryder, conducteur de Vox Edir sur les précédents sélectifs Ring, j'ai bien aimé la comparaison qu'il a faite entre lignée beauté et lignée travail, basée sur son propre vécu, avec ses propres chiens. Ceci dit, j'ai trouvé pour le moins indélicat pour les quelques éleveurs de beaucerons de travail le fait qu'il déplore "l'absence de lignées 100% travail".

Mais il y a eu dans cet article une phrase qui m'a vraiment semblé pour le moins inapropriée:
"Les beaucerons de Christine Laviletti (affixe de Sainte Pétronille) pratiquent principalement le Ring, le Mondioring, le R.C.I. mais aussi le troupeau."
Alors qu'on se le dise, je ne me permettrai jamais de critiquer cet élevage qui est probablement un élevage de qualité, une éleveuse qui fait probablement une très bonne sélection MAIS les beaucerons de Christine Laviletti pratiquent principalement les EXPOSITIONS DE BEAUTE, il n'y a pas dans les origines des reproducteurs qu'elle utilise de chiens de travail, ou alors pas des masses.
Bien-sûr on a pu voir à la Nationale de Trets cette excellente chienne, Blaguinia 1ère en Ring 1 et 1ère de la Classe Travail mais sur la masse de chiens représentant cette affixe à cette occasion (une bonne cinquantaine), c'était une des deux seules à concourrir en Ring. L'autre ayant râté son brevet...
Et puis j'ai bien dit en Ring 1.
Il y a bien des élevages que l'auteur de l'article, Claude Pacheteau n'a pas cité et qui avec une production beaucoup moins importante que celle de Mme Laviletti, fournissent en bien plus grande quantité les effectifs de beaucerons dans les disiplines sélectives.
C'est juste une question de probabilité... il y a plus de probabilité d'avoir un chien apte à ses disciplines chez un éleveur de travail que chez un éleveur de beauté. Logique non???
Et même en troupeau, je ne pense pas que réussir un CANT donne des assurances quant aux dispositions d'un chien pour jouer avec les brebis.

Mais il est vrai que le beauceronnier de base n'est pas un utilisateur dans l'âme et que beaucoup, pour diverses raisons se contentent d'un brevet ou d'un 1 qui leur donnent le sentiment que leur chien correspond à ce fameux concept "beau et bon".
C'est selon moi un gros manque d'ambition pour la race que de se contenter d'un chien moyennement beau et moyennement bon. Ne parlons même pas des éleveurs qui s'imaginent n'avoir que des Sénèque parmi leurs chiens. Sénèque, ce beauceron hors-norme qui d'avoir été aussi exceptionellement beau que bon a probablement fait tourner la tête de pas mal d'éleveurs. Mais Sénèque a été et restera probablement encore longtemps unique à ce niveau d'excellence.

Pour revenir au sujet, je me rapellerai toujours de ma conversation téléphonique avec la déléguée de ma zone à l'époque où, néophyte je recherchais un élevage de travail.
Cette dame est une éleveuse de beauté. Ca ne l'a pas empêchée de me vanter pendant 3/4 d'heure les mérites de ses chiens, alors que je lui avais à maintes reprises répété que je recherchais un élevage de travail en vue de faire du Ring.
Après avoir lâché des arguments tels que "mes chiens ont les gènes de l'Obé et de l'Agility" (si,si!!!) ou encore "on a produit un chien qui est arrivé en Ring 2" (un seul et çà devait être bien avant J.-C.), elle a fini par me lâcher de façon lapidaire le nom d'un éleveur qui sélectionnait ce que je recherchais.

Cette éleveuse n'hésite pas à vendre ses chiots à des gens, assurémment mal informés certes, mais qui souhaitent faire une discipline sélective et qui se retrouvent bien emmerdés avec un chien qui ne correspond absolument pas à ce qu'il recherchaient, et qui parfois même ne correspond même pas à ce que devrait être un beauceron tout court, un chien sûr de lui avec du carafon (je sais que beaucoup d'éleveurs de beauté sont très attentifs à celà, encore heureux!!!).
Et je précise que je ne parle pas là de l'élevage cité plus haut.

Donc pour moi, les éleveurs de travail pour ceux qui veulent bosser, les éleveurs de beauté pour ceux qui veulent un bon chien de compagnie, peut-être apte à bosser un peu, sans trop de prétention tout de même.

Aux éleveurs de travail le soin d'améliorer encore les qualités que l'on recherche dans les disciplines sur lesquelles ils basent leur sélection (troupeau, ring...) mais aussi d'être attentifs à la taille, aux aplombs... mais qu'on ne leur demande pas non plus de travailler sur la couleur des yeux, la qualité des feux et la tenue du fouet (le fouet gai n'étant pas recherché, certains juges privilégient en expo des chiens tellement flippés qu'ils se grattent le ventre avec la queue et ceci, beaucoup d'éleveurs de beauté le déplorent). Je me demande bien ce que penseraient les bergers du 18ème ou 19ème siècle s'ils savaient sur quels critères on sélectionne de nos jours...

Aux éleveurs de beauté de continuer à produire des chiens selon leurs critères mais en conservant certaines des caractéristiques qui font qu'un beauce est un chien de berger, c'est-à-dire un chien apte à la garde, au sport canin (même s'il ne présente pas de dispositions pour le mordant, il n'y a pas que çà dans la vie)...
Ne pas trop chercher à adapter la race au grand public et toujours avoir à l'esprit qu'un beauce ne doit pas devenir un chien que l'on puisse mettre en toutes les mains.
Qu'on ne demande pas aux éleveurs de beauté de nous produire des chiens capables d'aller en Ring 3 ou d'atteindre le haut-niveau en troupeau (mais bien-sûr que ces éleveurs aient l'honnêteté d'orienter les personnes ambitieuses là-dessus vers d'autres de leurs collègues qui auront plus de chance de pouvoir répondre à leurs attentes).

Pour en revenir à l'article... pas un mot sur Syrah, ni sur Sania, ces deux fifilles qui ont représenté la race au firmament de leurs disciplines respectives. Bien que toutes deux pré-retraitées, je pense qu'elles ne font pas encore parti du passé et qu'elles sont bien la preuve que pour arriver ce niveau dans ce genre de disciplines, il est préférable d'avoir de solides origines derrière, même si çà ne fait évidemment pas tout.

samedi 4 septembre 2010

Roms

Au sujet de la mobolisation d'artistes contre l'expulsion des roms:

"La mobilisation a été lancée à Paris en chanson par des artistes, parmi lesquels les chanteuses Jane Birkin... venus interpréter "Les Petits Papiers", célèbre chanson de Serge Gainsbourg, sous les fenêtres du ministre de l'Immigration Eric Besson.
"On fait des boucs émissaires, sans-papiers ou Roms, qui peuvent être expulsées contrairement à moi, qui suis également étrangère", s'est indignée Jane Birkin."

Depuis le temps que je rêve de la voir retourner dans son pays...

Trêve de plaisanterie, çà me ferait bien marrer de voir les réactions d'autres partenaires européens comme les allemands, les britanniques, les espagnols etc si on leur renvoyait par charters leurs ressortissants jugés indésirables chez nous.
En plus de cette politique nauséabonde, la France se permet de traiter certains de ses partenaires européens avec mépris et différemment des autres.

Quelle honte!!! Vivement 2012!!!