jeudi 16 septembre 2010

Retour au pays pour Evans























Besoin de prendre l'air un petit peu...
Invité à la crémaillère de Marie qui n'a finalement pas eu lieu pour diverses raisons, je suis descendu quand-même.
Arrivé samedi en fin d'après-midi avec Evans qui a retrouvé sa môman et rencontré pour la première fois sa cousine (p'tite fillote du terrrrrrible Indy des Côteaux du Petit Gris par Thoas Indy des Chasseurs d'Ombre), rien n'était spécialement prévu pour la soirée.

Mais en Bauges, il n'y a pas besoin d'être invité pour se pointer à une soirée. Que tu connaisses ou non du monde, tout le monde semble s'en foutre et avec 3 pauvres parts de quiche ou de pizzas de la veille, tu as accès à toutes les réjouissances, alcools divers, couscous, soupe de légumes etc etc.

Un chalet de skieurs perdu dans la montagne qui sert de salle des fêtes en été. Pas besoin de se bousculer pour réserver, ce sont pas moins de 4 anniversaires qui se déroulaient ce soir là en même temps, tous ensemble.

Jeunes originaux cheveulus, grands balaizes tatoués, retraités dynamiques, vieux barbus baujus, jeunes filles bohèmes... toute une faune variée réunie autour d'un groupe improvisé composé d'un guitariste, d'une accordéoniste, d'une chanteuse, d'un flûtiste et d'un pianiste qui jouent tous sur des instruments pourris des airs de musique traditionelle mexicaine. Ca danse, çà tape dans les mains, çà chante et çà crie, un pétard tourne et quelques gobelets en plastique dur remplis d'une eau de vie locale passe de lèvres en lèvres. De toutes façons, avec un tel degré d'alcool, il n'y aucun espoir pour les microbes...

En Bauges, même les flics sont cool et ont eu la présence d'esprit de ne pas nous faire souffler ce soir là, se contentant d'un petit tour du véhicule, comme si vraiment le but de leur sortie un samedi soir après une heure du mat' était juste de faire le contrôle des papiers et de l'état des voitures qu'ils arrêtaient...
La politique du chiffre ne serait-elle pas encore arrivée jusque là??? Quel dépaysement!!!
Je n'avais vraiment pas prévu de participer à une journée "beauté". J'aurais mille fois préféré celle de "travail" prévue précédemment mais annulée à cause du manque de participants (quand je vous disais que les beauceronniers ne sont pas des utilisateurs dans l'âme). Je suis descendu ce week-end là par hazard, à cause d'une putain de crémaillère elle aussi annulée. Mais je me suis prêté avec plaisir et curiosité au jeu de cette initiation à la présentation en expo, organisée par la délégation Rhônes-Alpes (Beaucerons des Alpes) dont Marie est déléguée adjointe, animée par Ludivine Boulay (des Feux de l'Ange) et Alain Laissus (délégué de la zone, éleveur sous l'affixe de la Négresse, propriétaire et producteur du superbe Turbo, mais surtout HANDLER avec toutes les lettres en majuscule dans le monde du beauce).
Une journée sympa qui commença par une bouffe au resto (on commence par la fin???) et une après-midi sympa.
D'un point de vue strictement cyno, Evans amble, même Alain n'a rien pu y faire... voilà!!!
Mais on découvre quelquechose que l'on ne connait pas et c'est interessant.
Alors évidemment, quand tu as un chien qui ne tient pas une seule petite minute en place, qui fout le bordel autant qu'il le peut et que c'est le seul (à l'exception d'une de ses tatas de la même affixe...) d'entres tous les autres, que ton chien en plus ne fait qu'ambler et que même "the handler" n'arrive pas à lui mettre des allures correctes, ben tu passes pour un naze auprès des néophytes.
Et puis tu profites du terrain, à la fin de la séance pour faire un peu de plat, et là...
Au programme du lundi: réveil assez tôt, une bonne balade avec Evans au pays des loups et sans le reste de la famille, 2 pistes à flanc de montagne, une tartiflette à midi (au resto svp), une sieste et re-2 pistes en soirée avant de croiser Marie qui revient du boulot en m'annonçant qu'on était invité à l'apéro... apéro-dînatoire avec les spécialités fromagères du coin et le juke-box grateux de samedi soir accompagné d'un rasta suisse-aryen (drôle de mélange!!!) à l'accordéon pour une soirée valse-musette.
Puis retour le mardi pour ne pas être trop en retard pour l'entrainement, avec un sourire au photographe sur le bord de l'autoroute.
Un week-end bien rafraîchissant, original et authentique qui m'a rappelé de vieux séjours dans le Massif Central et certaines soirées d'une époque révolue, du temps ou l'on rentrait presque cent personnes dans une ferme équestre et qu'on était 3 groupes à se relayer pour assurer l'ambiance.

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